Présentation des enjeux de cette année 2023-2024 par la présidente de l’association nationale des étudiants en pharmacie de France, Lysa Da Silva

💬 « Si on s’engage c’est pour vous, c’est pour les études, c’est pour la profession »

👉🏻 Lysa Da Silva, présidente de l’ANEPF nous fait découvrir l’association et les différents projets de l’ANEPF pour l’année 2023-2024.

Peux-tu te présenter ?

Bonjour je m’appelle Lysa Da Silva, je suis l’actuelle présidente de l’ANEPF et je suis en quatrième année de pharmacie à Poitiers.

Qu’est-ce que l’ANEPF ?

L’ANEPF c’est l’association nationale des étudiants en pharmacie de France. On représente plus de 30000 étudiants et le but de l’ANEPF, c’est de défendre les droits des étudiants de pouvoir les accompagner dans leurs études et également s’engager auprès des syndicats, de l’ordre et des institutionnels, pour faire avancer la profession.

Peux-tu nous décrire l’écosystème de l’ANEPF ?

Elle se regroupe un peu en trois écosystèmes. On a le bureau national, les membres de l’ANEPF, donc 25 personnes, les étudiants qu’on sonde pour pouvoir porter leur voix et leurs décisions, auprès des institutionnels. Et les institutionnels c’est la 3^ème bulle, qui sont les ministères l’ordre, les syndicats et toutes les personnes en lien avec le système pharmaceutique.

Quels sont les enjeux de la pharmacie d’après toi ?

Les enjeux de la pharmacie cette année, c’est d’attirer les étudiants. L’année dernière, on a eu plus de 1000 places vacantes. Cette année on en a environ 500. Le but, c’est d’attirer les étudiants, d’attirer les lycéens, les collégiens, mais surtout de faire parler de la pharmacie au grand public. On s’est rendu compte que le grand public n’était pas du tout au courant de ce que c’était que la pharmacie.

Quel est le constat et quelles sont les causes de cette baisse d’attractivité ?

Je dirai qu’il y a trois causes. La première cause, c’est certainement la PACES, le précédent système de recrutement qui a fait du mal à la pharmacie mais qui a fait du mal en fait à toutes les filières autre que la médecine. Aujourd’hui, avec la PASS et la LAS, on a peut-être un petit peu plus de facilités parce que derrière, les étudiants sont un peu plus obligés de se questionner sur leur filière. Le deuxième constat, ça serait le Covid. Mine de rien, le Covid a fait beaucoup de mal au monde de la santé. Les gens ont un peu plus d’appréhension à se lancer dans la santé. Donc, à nous de redorer l’image de la santé et de dire aux étudiants que c’est eux qui peuvent construire leur métier de demain et que c’est à eux en s’engageant autant associativement mais auprès de l’ANEPF pour faire porter leurs revendications qu’ils pourront faire bouger notre métier et donc le système de santé.

Quelles actions l’ANEPF met-elle en place pour pallier ce problème ?

Le but, c’est de vraiment montrer la diversité du métier du pharmacien. On a la chance d’avoir des études qui sont très diversifiées. C’est très rare d’avoir des études aussi diversifiées. Donc le but, c’est de communiquer dessus et ensuite c’est de bouger partout dans la France. On a 24 facultés de pharmacie. Le but, c’est d’aller plus loin que ces 24 facultés mais c’est aussi faire des salons : à Pau, La Rochelle, dans des villes qui n’accueillent pas d’étudiants en pharmacie. C’est d’être présent sur le plus de salons possibles et également dans les pharmacies, de pouvoir potentiellement aller parler directement aux personnes qui sont concernés et aux personnes qui peuvent être intéressées

Un message à faire passer ?

Venez en pharmacie, c’est une très belle filière. On y trouve des très belles personnes. Vous trouverez des métiers et vous trouverez forcément votre métier, le domaine qui vous intéresse. N’hésitez pas à venir nous parler, on reste accessible, on est là pour ça. Si on s’engage c’est pour vous, c’est pour les études, c’est pour la profession et on est là. On est disponible autant en présentiel que sur les réseaux sociaux. Donc on n’attend plus que vous et on attend vos questions.